Luc 23 : 37
Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu!
Mar 1:3
C’est la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses sentiers.
Esaïe 43 -20
Parce que j’aurai mis des eaux dans le désert, Des fleuves dans la solitude, Pour abreuver mon peuple, mon élu.
- Nous sommes des vases. Vases fragiles.
- Nous sommes des chemins pour Son chemin
- Nous avons été établies pour briller dans les ténèbres et rendre notre fruit.
- Nous sommes pressées, transformées,
Visage contre terre, nous nous soumettons à son autorité
Pour porter l’image du Divin.
Nous entendons son appel : Jérusalem, Jérusalem….
Entendons-nous son cri ?
Toi ! Qui tues les prophètes…
Quels prophètes avons-nous tués ? Quelles paroles avons-nous reniées ?
Quel appel avons-nous enterré ? Quel talent avons-nous méprisé ?
Quelle main tendue avons-nous négligée ?
Nous sommes une voie qui crie dans le désert.
Dans le désert des égoïsmes et des ambitions terrestres.
« Si nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste »
Mais cela n’est pas notre affaire. C’est son œuvre.
Nous avons été pétries, créées, formées, reformés, sauvés, délivrées, écrasées, libérées pour un but.
Entendez vous le cri de votre bien-aimé qui s’avance ?
Faites sous des sentiers droits.
Marchez, avancez, osez. Risquez votre vie.
Perdez la pour la retrouver.
Car il met des eaux dans votre désert
Des fleuves dans votre solitude.
Les voyez-vous ?
« Atta el Roi ». L’Eternel est celui qui me voit.
Agar, l’Egyptienne, tu as vu l’eau dans le désert.
Toi et ton enfant, vous avez survécu. Et vous avez reçu la bénédiction.
Oui, dans le désert de ta solitude, il y a une source faite de multiples ruisseaux.
Chaque cœur de femme unie à Jésus et unie à toi devient une source potentielle à laquelle tu peux t’abreuver.
Garde ton cœur plus que toute autre chose car de lui viennent les sources de la vie
Un média n’est rien d’autre qu’une noria, le seau d’un puits, le verre offert au tout petit.
Mais l’eau, c’est la vie.
Que ton désert fleurisse, femme.
Accueille ton bien-aimé aujourd’hui.
Tu seras fécondée, ma sœur et tu porteras tes enfants dans ton sein.
Au temps voulu, tu les expulseras dans ce monde et tu les nourriras du lait de tes consolations.
Sois consolée et encouragée, ma sœur,
Toi qui porte un message, un fardeau.
Vas à la source aujourd’hui.
Et rejoins celles qui cherchent leur trésor dans les sables enfouis de leurs doutes et de leurs blessures et qui les répandent joyeusement à celles qui ont soif.
Parole reçue le mardi 6 mars 2012.