La confiance en soi : le cadeau de la Vie !

La confiance en soi : le cadeau de la vie !

A force de nous répéter que la confiance en soi était quelque chose de mauvais, conférait à l’orgueil et à la présomption, des générations de chrétiens bridés déjà par une éducation étriquée, la peur du « qu’en-dira-t-on » et celle toute humaine de l’échec ont laissé s’envoler de précieuses années en tergiversations, doutes, reculades et démissions.

Ce post s’adresse aux 50/60 ans qui viennent (et il était temps) de réaliser que la vie sur cette terre n’est pas éternelle, et que c’est maintenant qu’ils doivent se réveiller de leur sommeil spirituel et tout simplement charnel.

Ce que la confiance en soi n’est pas

La suffisance, l’égoïsme, le narcissisme, le déni, la présomption, l’auto- satisfaction, l’esprit d’indépendance, l’obstination, le rejet de Dieu.

Ce que la confiance de soi est

L’humble appréciation de ses qualités, la reconnaissance de ses manques, la célébration de ses succès, la gratitude envers Dieu et les autre. La louange pour les dons que nous avons, la connaissance de notre mission et de la place que nous avons dans le cœur de nos bien-aimés… Et tant d’autres choses…

J’espère que le témoignage que j’ai rédigé vous aidera à changer de regard sur vous-même ou plutôt à croire qu’il est possible de changer. Ce sujet me tient à cœur particulièrement.

C’est une Parole libératrice.

“Car c’est Dieu qui produit en nous le vouloir et le faire”. Colossiens 2 /3

Notez la suite : “Faites toutes choses sans murmures ni hésitations”…

Beau programme n’est-ce pas ?

La confiance-en-soi : une bataille âpre ! 

Dès la tendre enfance…

J’ai grandi dans une famille dysfonctionnelle où mon  père n’avait pas sa place au foyer et dans mon éducation, où ma maman contrôlait, manipulait émotionnellement. J’ai vécu des années avec la peur au ventre, le sentiment de ne pas être… Tantôt adulée devant les autres, tantôt niée dans mes émotions et plus tard dans mes opinions, puis dans mes croyances fondamentales.

Ma mère était atteinte d’une forme de psychose maniaco-dépressive. Très active, agressive, elle manifestait en même temps une forme d’autisme qui l’empêchait de s’ouvrir aux autres. Son univers de limitait à elle-même et à ce que mon père et moi pouvions lui apporter pour nourrir son besoin d’amour et de sécurité jamais satisfaits.

Je ne savais pas ce qu’avoir confiance en moi signifiait puisqu’on me répétait qu’il fallait faire mieux, toujours mieux. Rien n’était jamais suffisant.

Si je manifestais de la satisfaction, de la joie, on me disait de me taire car l’expression du contentement risquait de faire disparaître l’état de bonheur.

Je vivais avec une épée de Damoclès sur la tête, un gros nuage noir planait au-dessus de ma tête.

A l’école, parce que j’avais deux ans d’avance, je me sentais exclue, sans cesse dans l’obligation de prouver que j’avais le droit d’être là, d’exister. Je devais prouver ma valeur, prouver que je méritais ma place.

J’ai connu la brûlure de l’inceste qui détruit les fondements d’une personnalité et l’innocence. Je n’ai jamais eu la capacité de faire confiance et de me faire confiance.

L’innocence de l’enfant nourrit son sentiment de force et sa spontanéité. Que lui reste-t-il s’il on lui la vole ?  
Annie MOULIN STEFFEN

Un monde imaginaire pour compenser.

Et j’ai survécu.

Dans un monde imaginaire jusqu’à mon adolescence puis dans deux mondes parallèles qui se chevauchaient sans jamais se rencontrer. J’avais deux personnalités. Ce que j’étais, ce que je paraissais. Ce que je ressentais, ce que je pensais.

Une porte vers la liberté intérieure 

Ma conversion à Jésus-Christ dans une petite chambre d’étudiante le 14 décembre 1976 a brisé le joug. Dans la journée qui a suivi ce moment d’éblouissement, cette rencontre avec le Christ ressuscité, j’ai vu mon être se réunifier.

De ce jour-là, j’ai su que je pouvais commencer à vivre.

Le chemin de libération a été long et parfois pénible.

 

Il m’a fallu 30 ans pour pouvoir me sentir  le droit de dire ‘Je veux » et comprendre que ce pouvoir de dire « Je veux » était un don du Ciel, non une malédiction.

 

Mise en garde

On nous répète bien trop souvent dans certains milieux religieux, que nous ne « devons pas faire notre volonté » mais la volonté de Dieu.

C’est un leurre, un mensonge déguisé en “pieuse vérité”. Dangereux !

Car si nous ne faisons pas la volonté de Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme de toute notre pensée, nous sommes comme déconnectés de notre nouveau moi régénéré.  Annie MOULIN STEFFEN

La puissance de la Vie nouvelle en Christ, c’est d’abord la capacité ET la liberté de pouvoir dire, JE VEUX. Dire oui et dire non !

Confiance en soi pour porter de bons fruits.

Je vous laisse donc ce témoignage, non comme une recette absolue mais comme une petite lumière.

Je continue à me battre pour que confiance en Dieu et confiance en moi s’harmonisent et me conduisent à l’action.

Etre libre et confiante en vous et en Dieu vous aidera à accomplir vos projets et à rentrer dans l’action. Vous pourrez passer du “Je voudrais” au “Je veux” sans vous sentir coupable !

Parce que la confiance en vous-même, si elle est vécue dans l’humble dépendance de l’amour de Jésus, nous fait porter de beaux fruits pour sa Gloire !

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