La vie commence par une inspiration …
et finit par une expiration.
par Terry Gasset
Entre ces deux moments, nous respirons des millions de fois, la plupart du temps de façon inconsciente et malheureusement notre respiration est en général superficielle.
Il est des instants qui nous coupent le souffle.
La joie du fiancé quand il regarde sa mariée descendre l’allée et que chaque pas la rapproche de leur vie commune.
Au moment où nous entendons le cri de notre premier-né tant désiré, et ensuite du deuxième, puis du troisième !
Quand nous regardons un petit lapin à la queue cotonneuse gambader dans notre jardin et sa queue blanche qui lance des éclairs au moment où les rayons du soleil la touche ! La première fois que nous apercevons un rouge gorge après une longue et rigoureuse saison hivernale ou quand le clapotis des vagues se fait entendre le long du rivage avec le cri des mouettes par-dessus.
Et puis, il y a ces moments qui nous dérobent notre souffle.
Cet appel en pleine nuit où on nous annonce que notre fils ou notre fille vient de mourir dans un accident de voiture.
Lorsque, assis dans le bureau du médecin, nous essayons de comprendre les raisons de notre infertilité et prenons conscience que nous ne pourrons jamais avoir d’enfant ; ou encore cette fausse couche, en pleine nuit, qui nous prive de l’enfant que nous venions de concevoir…
La perte d’un conjoint âgé de 35 ans, victime d’une crise cardiaque, qui nous laisse face à l’inconnu, avec ce statut de « veuve » que nous ne pouvons pas accepter.
Entendre ces paroles que n’importe quelle femme redoute : “vous avez un cancer du sein”, ou apprendre qu’il va vous falloir vivre désormais avec une maladie incurable ou que nous sommes entrés en phase terminale.
Expérimenter ce sentiment trop familier d’impuissance, et sentir notre souffle s’altérer, chaque fois que notre enfant va devoir subir une autre séance de chimio, lui qui affronte si courageusement le grand C.
Lorsque le désespoir nous submerge quand nous voyons notre maison et toutes nos possessions terrestres partir en fumée au milieu de la nuit, ou emportées par la marée suite à un ouragan.
Au travers de ces écrits, de ces publications, des chapitres (que nous écrivons) il est question d’apprendre à respirer, à reprendre notre souffle.
Que nous soyons dans le processus inconscient de nous contenter de respirer superficiellement ou que la capacité même de respirer librement nous ait été ôtée.
Il s’agit d’apprendre à nouveau à inhaler les dons extraordinaires que Dieu nous faits, par sa Grâce, au cours de ces journées qui nous paraissent tellement ordinaires.
C’est la leçon que j’apprends à mettre en pratique dans ma vie en réponse aux batailles que je livre personnellement, dans ces périodes où ma capacité de respirer s’altère…
C’est une leçon que je me DOIS d’apprendre, pour survivre certains jours, pour prospérer certains autres.
Je suis déjà tellement remplie de reconnaissance pour le murmure du Saint Esprit qui me réconforte quotidiennement alors qu’il m’adresse ce rappel : « Terry, Respire ! N’oublie pas de respirer ! ».
Je prie que ces quelques mots vous ouvrent au don du « souffle », et qu’en l’accueillant, vous puissiez expérimenter un nouvel attouchement de Grâce et de miséricorde en Christ ainsi que les cadeaux extraordinaires qui sont pour vous.
Il n’attend qu’une chose : que vous preniez cette inspiration au fil de vos journées ordinaires, que vous commenciez à respirer, seulement à respirer. »
Terry GASSETT
“Breathing”
https://heretotherelifecoaching.com/
Respirez avant d’écrire.
Votre histoire va être formidable.
Votre livre? Sensationnel ! Vous allez l’écrire.
Ne vous inquiétez pas !
Respirez profondément !.
Inspirez ! Expirez !
Nous parlons énormément de la manière dont nous pouvons rédiger des histoires géniales.
Tout cet apprentissage, toute cette tension vers l’excellence, c’est vraiment important. Il faut que vous possédiez en vous cette aspiration à faire de votre mieux pour écrire la meilleure histoire possible
Mais parfois, vous avez besoin de respirer.
De lever le nez de vos claviers, de secouer les tensions des muscles de votre dos et de vous écrier :
Wow, c’est vrai, je suis en train d’écrire ! Je respire!
Je suis en vie. !
Voici un secret : Les mots qui vous viennent quand vous vous centrez sur la joie d’écrire surpasseront en qualité ceux que vous griffonnez dans les moments où vous êtes obnubilées par votre niveau d’excellence.
Alors, aujourd’hui, respirez votre histoire, expirez-là et écrivez !
Et bien entendu, partagez votre prose avec les gens !
D’après : Joe Bunting – https://thewritepractice.com/breathe-your-story/