Voici mon petit brouillon. Le thème de la maison m’a tout de suite parlé.
Simple.
Comme j’aimerais toujours avoir cette liberté !
“Mai-son”. C’est un mot d’enfant. Deux syllabes un peu comme “ma-man”. Un dessin plein de couleur, un toit, une porte, des fenêtres grillagées ou tendues de rideaux à carreaux, un chemin qui mène nul part et un petit nuage qui dispute la vedette au soleil jaune étoilé.
“Maison”. Le retour. Le fils prodigue. L’attente du père et d’une mère, des bras autour de soi, un coeur qui palpite parce qu’il est enfin chez lui. Le coeur de l’autre, son sourire, son regard interrogateur : le retour aux sources, à la matrice…
“Maison”. Nostalgie de l’enfance, du lit douillet, des bruits familiers. Le son des cloches de l’église, le tintement de la vaisselle que maman range dans le buffet, le gargouillis de la chasse-d’eau et le silence qui enveloppe la nuit.
“Maison”. Petite ou grande, nous y puisons la force d’en sortir, nous y trouvons le courage de continuer la course.
Car les murs, le jardin, le toit, les rideaux ne sont rien.
La maison, c’est ceux qui nous aiment, ceux qui nous attendent, ceux qui nous entourent et nous portent. Ceux que nous chérissons et dont la pensée remplit la maison de nos cœurs.
