Bien-aimés, église de Jésus-Christ,
Prière et exhortation reçue ce soir, alors que la nuit tombe sur le monde.
Préparons-nous. Préparons nos cœurs à affronter nos ennemis. Non pas les hommes mais la peur, l’insécurité, le doute, la colère, la lassitude, nos propres regrets, et aussi les ennemis extérieurs : la maladie, la solitude, le repli sur soi, la privation, la crise économique, la frustration, les critiques, la division dans la société, les menaces extérieurs, les divisions. Préparons notre cœur. Les berges de la mer morte refleurissent, les poissons reviennent. En Israël, il y a un frémissement. Rien d’inconnu dans tout cela. Le Seigneur nous a tout annoncé d’avance. Veillons sur nous-même et veillons les uns sur les autres. Pas pour contrôler mais pour consoler, exhorter, reprendre s’il le faut dans l’autorité que Dieu peut nous donner. Il n’y a pas d’autorité usurpé qui vaincra. Seule la marque de l’agneau sur les fronts nous assure la victoire. La marque du Seigneur sur nos pensées ; sur nos émotions. Prions, téléphonons. Il est temps de réutiliser le téléphone pour entendre la voix de nos bien-aimés, pour rire et pleurer ensemble. Pour vivre quoi ! J’écris car le Seigneur m’a donné ce don, mais les petites conversations sur le chat de Messenger ne me suffisent pas. Suis-je trop exigeante ? J’ai besoin de voir la passion et l’amour se mettre en action dans ma vie. Je veux plus. Il est dit que dans les derniers temps, l’amour du plus grand nombre se refroidira. C’est le signe principal de la fin des temps : pas les tremblements de terre, pas les épidémies, pas les famines, les guerres. Non, l’indifférence de chacun envers chacun. Ranimons le feu ; Il n’est pas trop tard !
Cela ne veut pas dire qu’il faut s’appesantir mais qu’il faut considérer nos voix. Il y a un temps pour pleurer et un temps pour se réjouir, un temps pour s’éloigner des embrassades, un temps pour réfléchir, pour prier, pour ramasser nos miettes, pour mettre de l’huile dans nos lampes.
Ce temps est là. Le chemin sera long et épineux. Ne croyez pas que tout va revenir à la normale. Ne croyez pas les prophètes qui vous disent “tout ira bien”. Oui, le Seigneur sera avec nous car il est fidèle mais nous allons souffrir, moins que le monde, certes et il nous faut être debout pour soutenir ceux qui vont faiblir, et accepter comme l’a dit le pasteur Joss, d’être aussi celui qu’on réconforte ; A bas les masques !
Soyez bénis de la bénédiction que Dieu seul a préparé pour vous et que vous allez accepter, une bénédiction qui va bien au-delà du confort auquel nous nous sommes habitués.
A bientôt.